Quelles peuvent être les raisons qui poussent des propriétaires à mettre en vente leur maison seulement quatre mois après y avoir emménagé ?

Posté par : Boisée - le 15 Mai 2025

Commentaires (8)

  • Boisée, une raison toute bête peut être un changement de situation professionnelle imprévu. Mutation, perte d'emploi... Ça oblige parfois à déménager rapidement, même si on vient à peine de s'installer. J'ai vu ça plusieurs fois dans mon métier.

  • Jean Valjean57, c'est vrai que la mutation professionnelle, c'est un grand classique. J'ai un pote qui a dû revendre son appart' six mois après l'avoir acheté à cause d'une opportunité inattendue à l'étranger. On y pense pas forcément, mais la vie est pleine de surprises, et parfois, elle nous force à prendre des décisions rapides concernant notre logement. Dans le domaine du photovoltaïque, où je bosse, on voit aussi des gens qui déménagent peu après avoir installé des panneaux solaires. Parfois, ils pensent que l'installation va augmenter la valeur de leur bien de façon significative, mais le marché est imprévisible. Même si une étude de 2022 a montré que les maisons avec panneaux solaires se vendent en moyenne 4,1% plus cher, il y a des variations locales importantes. Si le propriétaire a surestimé l'impact sur le prix de vente et qu'il doit déménager rapidement, il préfère vendre vite quitte à perdre un peu d'argent. C'est une question d'équilibre entre le gain potentiel et la nécessité de bouger rapidement. Et puis, il y a la question des "vices cachés" dont parlait Boisée. Un truc tout bête, ça peut être une chaudière qui lâche peu après l'emménagement. Si le propriétaire n'a pas les moyens de la remplacer immédiatement, il peut préférer revendre et se sortir de la galère. J'ai lu une statistique récemment qui disait que 15% des ventes immobilières sont dues à des problèmes non détectés lors de l'achat. Ça fait réfléchir, non ?

  • Merci beaucoup pour vos retours, c'est super intéressant d'avoir ces différents points de vue ! 🙏 Ça donne des pistes auxquelles je n'aurais pas pensé spontanément. 😊

  • C'est clair que les imprévus, ça arrive à tout le monde ! Et l'histoire des panneaux solaires, je n'y aurais jamais pensé. Intéressant de voir comment ça peut influencer une décision de vente rapide. L'étude que tu cites, SonnenKrieger, sur les vices cachés, ça fait froid dans le dos ! On se sent vite démuni face à ça.

  • Essence, faut pas se leurrer, les vices cachés, c'est la roulette russe. Et cette histoire de 15% de ventes à cause de ça, ça ne m'étonne même pas. J'ai toujours dit qu'il fallait se méfier comme de la peste des diagnostics immobiliers. C'est du pipeau à 90%, fait par des mecs qui cherchent surtout à pas se mouiller. J'en ai vu des cas, des biens avec des problèmes d'isolation majeurs, des infiltrations d'eau à gogo, des installations électriques dignes d'un court-circuit géant, et tout ça, "RAS" sur le papier. Forcément, quand t'as payé une fortune pour ta baraque, que tu découvres le pot aux roses juste après, et que t'as pas les moyens de faire face aux travaux, bah... tu revends en douce en espérant que le prochain pigeon ne voie rien. C'est cynique, mais c'est la réalité. Et après, on s'étonne que les gens flippent d'acheter ! En parlant de diagnostics, je me demande si ces 15% incluent aussi les cas où le vendeur a volontairement caché des choses. Parce que là, on est plus dans le vice caché, mais dans la fraude pure et simple. Un peu comme ces maisons qu'on vend avec un DPE (Diagnostic de Performance Energétique) bidon pour faire croire qu'elles sont bien isolées. On sait très bien que la majorité de ces DPE sont faits à la va-vite, sans réelle expertise. Et je suis d'accord avec SonnenKrieger pour les panneaux solaires. C'est un argument de vente qui peut se retourner contre toi. Si le prix de l'électricité baisse (ce qui n'arrive jamais, mais bon, on peut rêver), ou si les technologies évoluent trop vite, ton installation devient obsolète et n'intéresse plus personne. Sans compter les contraintes administratives et les taxes qui peuvent surgir à tout moment. Faut vraiment bien calculer son coup avant de se lancer là-dedans, et surtout, ne pas compter sur une revente rapide pour récupérer son investissement. Surtout que la plus-value de 4.1% c'est une moyenne, et que ça dépend aussi de la région. Dans certaines zones, ça peut même être un frein à la vente, si les acheteurs potentiels n'y voient pas d'intérêt direct.

  • ThermaProtect a raison, les diagnostics... souvent du flan. Et les vices cachés, une vraie plaie. Pour compléter, j'ai trouvé cette vidéo "3 Bonnes raisons de vendre votre bien immobilier en 2023 !", qui donne un aperçu des raisons qui peuvent pousser à vendre rapidement, même si on vient d'emménager :

    Souvent, c'est une combinaison de facteurs, entre l'opportunité et la contrainte. Et l'immobilier, c'est rarement une science exacte.

  • Exact, SonnenKrieger, une combinaison de facteurs, c'est souvent ça. 👍 Mais faut pas oublier une chose, et c'est un truc qu'on voit souvent dans les grandes villes : les nuisances sonores. 📢 T'achètes un appart' en plein centre, t'es content, t'as tout à portée de main. Mais au bout de quelques semaines, tu te rends compte que t'entends les poubelles à 5h du mat', les livreurs qui gueulent, les fêtards qui rentrent... Et là, c'est le drame. 🤯 T'as beau avoir du double vitrage, ça suffit pas toujours. Alors tu te dis que la campagne, c'est pas si mal, et tu remets en vente. C'est con, mais ça arrive plus souvent qu'on ne le pense. 🏡➡️🌳

  • ThermaProtect a mis le doigt sur un truc essentiel : l'environnement sonore. C'est fou comme on peut sous-estimer ça lors d'une visite. On est souvent focalisé sur la superficie, la luminosité, l'agencement... mais le bruit, c'est un tue-l'amour silencieux. Et tu as raison, même avec du double vitrage, c'est parfois insuffisant. J'ai eu un client qui a revendu son appartement en moins de six mois à cause d'un bar en bas de chez lui qui organisait des concerts tous les soirs. Il était épuisé. Mais au-delà du bruit, il y a aussi une autre nuisance, plus sournoise : le manque de lumière naturelle. Surtout dans les grandes villes où les immeubles sont collés les uns aux autres. Tu peux te retrouver avec un appartement sombre toute la journée, même en plein été. Et ça, ça joue sur le moral, c'est indéniable. D'ailleurs, en tant que courtier, je vois souvent des gens qui revendent parce qu'ils se sont rendu compte que leur logement ne correspond pas à leur mode de vie. Par exemple, un jeune couple qui achète un appartement en centre-ville pour profiter de l'animation, et qui se rend compte quelques mois plus tard qu'ils ont besoin d'un jardin pour leur enfant. Ou une personne âgée qui achète une maison à la campagne pour être au calme, et qui se sent isolée au bout de quelques semaines. C'est pour ça que je conseille toujours à mes clients de bien réfléchir à leurs priorités avant d'acheter. De se poser les bonnes questions sur leur style de vie, leurs besoins, leurs envies... Et de ne pas se laisser influencer par les tendances ou les arguments de vente des agents immobiliers. Parce qu'au final, c'est eux qui vont vivre dans ce logement, pas les autres. Et qu'il vaut mieux prendre son temps et faire le bon choix que de se précipiter et de regretter son achat quelques mois plus tard. Surtout quand on voit que le marché, avec les taux qui remontent, est un peu moins permissif. Ça laisse moins de place à l'erreur et à la revente rapide sans y laisser des plumes.